Comme le rapporteur, je suis défavorable à ces amendements. Certaines questions sont traitées dans les deux instances, et il est difficile de bien séparer ce qui relève spécifiquement du conseil supérieur de l'égalité professionnelle et du haut conseil à l'égalité. Du reste, le haut conseil doit pouvoir traiter pleinement des enjeux liés au monde du travail.
Le rapprochement des deux instances a pour objectif de favoriser la mutualisation de leur travail et de leur communication. Nous maintiendrons bien sûr le paritarisme dans la section consacrée à l'égalité professionnelle, et le partenariat avec les élus et les associations sera préservé dans la section dévolue aux droits des femmes.
En tant que ministre de la transformation et de la fonction publiques, je fais mienne la priorité de féminiser un certain nombre de postes, notamment de direction et d'encadrement supérieur. L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est une priorité, dans le secteur privé comme dans le secteur public. L'existence de deux instances rend en fait peu lisible l'action de l'une et de l'autre ; les faire travailler ensemble nous aidera à avancer. Ce n'est pas parce que l'égalité professionnelle ne sera pas dissociée du reste qu'elle ne sera plus traitée – au contraire.