On peut souhaiter qu'elles décident autrement, mais partir du principe que, parce qu'il s'agit de l'ANSM ou de l'ANSES, leurs décisions sont contraires à l'intérêt de nos concitoyens et à leur santé est très grave. Le risque, dans notre démocratie, est que les Français ne puissent plus distinguer ceux qui les protègent de ceux qui les exposent à des risques.
Vous l'aurez compris, je ne partage pas vos soupçons de conflits d'intérêts. L'ANSES et l'ANSM offrent de puissantes garanties d'indépendance, et toutes leurs décisions peuvent être contestées devant le juge, de sorte que, si désaccord il y a, il se règle devant les tribunaux et non par des attaques.