Vous venez de m'enlever, madame la ministre, la primeur de l'argument que je voulais mettre en avant. J'ai des exemples dans ma propre circonscription : il reste parfois une pharmacie mais il n'y a plus de médecin. Cela pose parfois des difficultés – pas toujours… On va mettre le paquet, sans doute à raison, sur les téléprescriptions qui permettent, où que l'on soit, à 50 kilomètres du médecin prescripteur ou davantage, de se rendre à la pharmacie de son village, si elle existe encore. Nous avions un maillage en pharmacies relativement bon, en raison d'un règlement ancien. Si on commence à y toucher, on risque de relancer des guerres territoriales et de désertifier encore un peu plus l'offre médicale, dont la pharmacie fait partie. Je suis donc défavorable à cet amendement.