Je maintiens ces amendements pour le principe. Un collègue me souffle que, depuis trente ans qu'il est en politique, il entend parler de la révision du code minier. Pour ma part, je suis député depuis 2012, et on ne cesse, depuis cette date, d'évoquer cette réforme. J'espérais que ce texte nous offre l'opportunité de modifier plusieurs dispositions de ce code, car un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Je ne mets bien évidemment pas en cause la sincérité de M. le rapporteur ni celle de Mme la ministre, mais chat échaudé craint l'eau froide : je demeure sceptique quant à notre capacité à faire aboutir ces revendications. À l'heure actuelle, cette situation occasionne des désordres sur le territoire guyanais. L'exploitation minière vient au troisième rang pour la contribution au PIB de la Guyane. Nous pourrions tenter de mettre un peu d'ordre dans le chaos actuel. À défaut, je crains qu'on ne passe encore beaucoup de temps à se poser les bonnes questions. Si ces amendements n'étaient pas adoptés, je les redéposerais en séance publique.