Je ne voudrais surtout pas que Mme Cariou prenne ombrage de ma réponse. Nous nous connaissons : elle sait que je prends toujours soin de répondre – j'ai d'ailleurs parfois été critiqué pour la longueur de mes réponses ! – et que j'attache une immense importance au débat parlementaire. Mais nous devons agir rapidement. Bien sûr, nous pourrions réfléchir à une grande loi forestière et débattre dans l'hémicycle pendant des heures et des heures de la forêt. J'en serai ravi, mais il n'a échappé à personne que l'agenda législatif est un peu dense…
Vous avez raison, madame la députée, nos forêts pâtissent d'une importante sécheresse et le sujet est peu connu. Vous avez parlé des scolytes ; j'évoquerai les frênes qui nécessitent beaucoup d'eau et subissent actuellement un véritable cataclysme, manifestation concrète de la sécheresse. Les 150 millions d'euros du plan de reboisement visent justement à permettre à la forêt de lutter contre les effets du changement climatique, en replantant des espèces plus résistantes au manque d'eau.