On doit tenir compte, dans le calcul des volumes prélevables, de références hydrographiques qui sont construites sur la base de données statistiques provenant de séries anciennes, dont on sait aujourd'hui qu'elles sont perturbées par le changement climatique. Monsieur le ministre, ces séries seront-elles adaptées à l'évolution du climat ? Parfois, la capacité à prélever un volume d'eau dépend de la capacité de stockage. Est-il possible que les règles de calcul tiennent compte de la capacité de stockage ? On déplore, à l'heure actuelle, des étiages très sévères. L'agriculture doit pouvoir contribuer à alimenter les débits, actuellement très faibles, et à rehausser les étiages, en évitant notamment les assecs.