Je vous remercie d'avoir levé le gage sur une question aussi importante pour le territoire guyanais. J'ai cosigné l'amendement de M. Lénaïck Adam, montrant que, par-delà nos divergences politiques, nous sommes capables, lorsque l'intérêt supérieur du territoire est en jeu, de nous mettre d'accord pour trouver des solutions acceptées par le plus grand nombre.
La Guyane est la seule région de France à être entièrement dépossédée de son foncier car, après les lois de décentralisation, celui-ci n'a pas été rétrocédé aux communes, avec de tels micmacs juridiques que l'on ne sait même plus si l'État est réellement possesseur du foncier.
Il serait temps d'aller au-delà de la décision qui sera prise ce soir pour poser la question du foncier et de sa gestion sur le sol guyanais, et ne pas attendre d'autres manifestations de rue pour contraindre le Gouvernement à prendre des dispositions de bon sens. Monsieur le ministre, j'espère que nous aurons l'occasion de nous retrouver pour approfondir cette question et voir comment la raison et l'intelligence pourraient prévaloir dans une telle circonstance. Je vous en remercie par avance.