Cela va être très court, parce que nous partageons vraiment ce qu'a dit Monsieur Joly. Qu'il ait pris deux fois plus de temps n'est pas bien grave, et il le dit encore mieux que moi. Nous partageons absolument son point de vue. La filiation ne repose pas sur un fondement exclusivement charnel. C'est un point qui est important pour nous. Donc le titre VII, tel qu'il est rédigé à l'heure actuelle, présume que le compagnon est le père biologique et donc, implicitement, le mode de conception est déjà abordé. Dans le titre VIII, c'est l'adoption. Et, lorsque l'on parle d'adoption, on sait bien qu'il y a eu recours à au moins une tierce personne.
Nous pensons qu'il faut évidemment privilégier les droits des enfants à connaître leurs origines, ne pas mélanger les origines avec la filiation, c'est très important. Et dans ce contexte, nous pensons que le texte, même s'il devait rester dans cet état, sous réserve qu'il soit évidemment étendu à l'ensemble des personnes hétérosexuelles ayant recours au don, répond à cette double exigence.