Sur la question du nombre, le sujet est à la fois intéressant et inintéressant. Il faut poser la question, parce qu'effectivement elle nous permet de renvoyer à une focalisation sur un sujet qui pour moi devrait être regardé pour ce qu'il est, à savoir le quantitatif. En l'occurrence, ne s'agirait-il que d'une seule personne concernée par cette situation, au nom de l'égalité, vous comprendrez bien, madame, que nous réclamions évidemment les mêmes droits.
Les chiffres que vous citez ne sont ni faux ni vrais. Ils correspondent à une certaine réalité, une certaine quantification. Vous comprendrez bien que c'est très difficile d'aller marquer les gens pour savoir s'ils vont faire une PMA à l'étranger ou pas. Nos voisins belges et également espagnols sont effectivement des gens très pointilleux. On peut avoir accès à des informations qui recoupent à peu près ce que vous dites. Mais la question n'est pas là.
J'anticipe tout à fait la prochaine question qui pourrait éventuellement être formulée, mais il ne va pas y avoir une « horde », et vous me pardonnerez ce mot qui est impropre et assez vulgaire, de femmes qui demain matin vont toquer à la porte des CECOS pour réclamer une paillette. J'entends bien le chiffre, mais pas de fantasme.
Nous ne sommes pas en mesure de vous répondre exactement. Je ne sais pas d'où sortent ces chiffres très exacts. Il doit y avoir une vérité, mais c'est une vérité. Il y a en tous les cas une réelle demande, quel que soit son nombre, et c'est à la France d'y répondre et pas à nos pays membres de l'Union européenne de suppléer à notre absence de réponse, parce que nous ne nous sommes justement pas ouverts à la PMA pour toutes.