Tout d'abord, je tenais à vous remercier pour votre présence d'une part avec nous ce matin, mais également pour votre engagement quotidien sur le terrain dans la défense des droits et des personnes que vous effectuez, mais aussi dans le partage et votre capacité à véhiculer des revendications.
Si nous sommes réunis aujourd'hui dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, c'est bien pour aligner ou faire évoluer notre législation vis-à-vis d'un certain nombre d'attentes ou de pratiques établies dans notre société. Vous y contribuez grandement, et donc une nouvelle fois, je tenais à vous remercier.
Dans un cadre global de conduite de nos travaux et de nos débats, nous nous efforçons au sein de l'Assemblée nationale d'avoir des échanges constructifs, sereins et apaisés. Dans le reste de la société, craignez-vous qu'il puisse y avoir une recrudescence d'actes ou de paroles homophobes, lesbophobes, transphobes, stigmatisants à l'égard d'une partie de la population singulièrement des femmes ou des enfants en fonction de leur procréation ou de leur filiation ? Auriez-vous des clés ou des conseils pour limiter les victimes potentielles, directes ou indirectes, collatéralement à nos débats parlementaires ?
Une deuxième question est celle des éventuels obstacles qui permettraient de recourir à la PMA, et qui sont présents aujourd'hui dans le projet de loi en l'état actuel de sa rédaction : tout d'abord – un élément qui a été évoqué –, celui de l'identité de genre s'agissant des hommes transgenres ; le deuxième étant le décès du conjoint en cours de parcours de PMA.
Enfin, ce sera ma dernière question, j'aurais aimé vous entendre sur l'importance de l'ouverture à la PMA pour les femmes célibataires. Nous avons beaucoup parlé de couples lesbiens, nous avons beaucoup parlé des enfants. Il est absolument indispensable de lever, comme c'est prévu dans l'état actuel du texte, une discrimination d'accès basée sur le statut matrimonial, mais j'aurais aimé entendre vos avis.