Intervention de Aurore Bergé

Réunion du mardi 27 août 2019 à 11h30
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Dans la même veine que mon collègue Philippe Vigier, aujourd'hui, l'article qui encadre justement la connaissance et le fait que nous incitions les femmes à laisser un certain nombre d'informations met un peu toutes les informations au même niveau. C'est à la fois l'identité sous pli fermé et l'incitation qui est faite aux femmes de laisser des données d'ordre médical. Considérez-vous que nous pourrions aller plus loin sur ces données d'ordre médical ? Et je mets de côté les données non identifiantes ou la question de l'identité.

D'autre part, j'avais une question sur le diagnostic néonatal. Sur les cinq maladies qui sont aujourd'hui dépistées, nous savons qu'elles doivent l'être dans des délais extraordinairement courts, dans les 48 heures qui suivent la naissance de l'enfant, et cela doit être fait avec l'accord des parents, ce qui est bien logique évidemment. Comment cela se passe-t-il concrètement pour ces enfants qui sont nés dans le secret, qui n'ont peut-être pas encore de parenté établie ? Bénéficient-ils bien, comme la majorité des enfants, de ce diagnostic néonatal ? Si ce n'est pas le cas, voyez-vous des pistes d'amélioration ?

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