Le gouvernement aurait pu choisir de rassembler, mais il a fait le choix inverse. Il a fait le choix de ne pas écarter la question de la procréation médicalement assistée, dont il est manifeste qu'elle conduira un jour – pas demain, mais un jour prochain – à la gestation pour autrui. Qui a dit cela ? M. Édouard Philippe, en février 2013.
Pour répondre à Mme la députée Romeiro Dias et à cette question sensible du droit des femmes à disposer de leur corps, pensez-vous vraiment que cette extension de la PMA qui débouchera nécessairement et automatiquement un jour – peut-être pas demain, comme le dit M. Édouard Philippe – sur une gestation pour autrui (GPA) et sa légalisation à venir, que cette gestation pour autrui sera véritablement une consécration du droit des femmes à disposer de leur corps, alors que c'est une mainmise de puissants et de riches sur le corps des femmes ? Si je puis me permettre, c'est ce que disait M. Édouard Philippe et je crois qu'il avait raison, mais je ne comprends pas pourquoi il a changé d'avis.