Vous avez souligné que cette loi était sous le signe, je cite, « d'un esprit d'ouverture et de confiance ». Je partage votre avis. J'ai lu avec attention l'avis n° 129 relatif à la révision de loi de bioéthique. À la page 32, il est indiqué que la bioéthique nécessite de prendre du recul avant de légiférer : c'est le moins que l'on puisse dire. Il est souligné qu'il faut être vigilant sur la protection des droits fondamentaux et des libertés individuelles devant les avancées de la science. Ce matin, justement, à propos des avancées de la science, vous avez évoqué plusieurs les tests génétiques. Vous savez que l'ombre de l'eugénisme plane sur ce débat. Ma question est simple : dans un souci de clarification, afin d'éviter peur, angoisse, fantasme, ne devons-nous pas tout simplement nous prémunir de tous ces risques d'eugénisme par un article ad hoc précisant ce qui serait interdit et ce qui serait autorisé, qui préciserait les conditions de réalisation et surtout d'utilisation de ces tests, et de quelle manière nous pourrions intégrer régulièrement le progrès technique ?