Je voudrais revenir sur les enjeux du narcissisme dans la parentalité, lorsque cet enfant paraît enfin, lorsque cet enfant réel vient prendre la place de l'enfant tant attendu et idéalisé, comme l'écrivait d'ailleurs déjà Freud dans La vie sexuelle pour introduire le narcissisme, comme il s'imaginait être jadis son fameux « His majesty, the baby ». Avec cet enfant qui annonce une nouvelle génération et demande une réappropriation narcissique, ce mouvement parfois culpabilisant d'idéalisation et de désidéalisation, comment abordez-vous dans votre pratique clinique cette dialectique du réel, de la finitude et de la transmission de la vie, particulièrement pour ces enfants issus de la PMA ?