Je voudrais revenir sur ce que vous avez dit tout à l'heure à propos des frontières floues entre la recherche et le soin. A priori, la recherche a pour objectif d'améliorer les soins : c'est du soin potentiel ou réel. Le soin est aussi une forme de recherche puisque l'on sait que souvent, la clinique alimente les travaux de recherche. Attendez-vous de cette révision de la loi de bioéthique un cadre qui puisse justement vous libérer de cet entre-deux ? Cela veut-il dire y mettre le moins de choses possible et vous permettre de travailler, ou bien y mettre plus de « garde-fous », mais avec la contrainte de ne pas pouvoir en sortir ?