Professeur Hennette-Vauchez, vous avez indiqué que vous souhaitiez permettre pour les couples de femmes la réception d'ovocytes de la partenaire si celle-ci est fertile. Pourquoi, si cette dernière est fertile, ne porterait-elle pas l'enfant ? Ne faut-il pas privilégier la technique la moins lourde ? D'autre part, en quoi la procédure d'accueil d'embryons que vous avez mentionnée vous semble-t-elle trop lourde et dans quelle mesure devrait-elle être aménagée ?
Madame Mesnil, j'ai entendu votre réponse à mon collègue M. Eliaou sur l'impossibilité de l'accouchement sous X pour une personne ayant fait une démarche d'AMP. C'est un peu étonnant, car l'accouchement sous X a plutôt été prévu pour les femmes qui ne peuvent assumer leur rôle de mère après des grossesses souvent apprises tardivement (la moitié au second trimestre, 38 % au troisième trimestre et 9 % le jour de l'accouchement). Aujourd'hui, pour les femmes qui bénéficient d'une PMA, combien bénéficient d'un accouchement sous X ?