Vous avez parlé d'harmoniser le fonctionnement des CECOS, ce qui sera un travail de grande ampleur. La situation est très hétérogène en France, et, avec de nouveaux droits qui s'ouvriront, la loi vise à permettre à des femmes de ne plus aller à l'étranger. Or la fuite risque de s'amplifier si nous n'apportons pas une réponse forte en matière de prise en charge, d'accompagnement et de moyens notamment.
Une question a été posée par Jean-Louis Touraine, mais je ne vous ai pas entendu y répondre. Nous voyons arriver sur internet des publicités à tout-va pour des banques de gamètes. Vous qui êtes garants de protocoles médicaux sécurisés, demanderez-vous qu'on ne laisse pas proliférer de la sorte ce genre d'initiatives totalement amorales, dans des conditions sanitaires exécrables, qui ne garantissent aucune sécurité pour les femmes ?
Sur la congélation d'ovocytes, compte tenu des garanties apportées par le texte et des dates limites, qu'en est-il des femmes qui auront souhaité effectuer des congélations d'ovocytes, n'en auront plus besoin et ne souhaitent pas en faire le don ? Ne faut-il pas être plus restrictif sur les conditions d'élimination de ces ovocytes, ou alors trouver une sortie vers la recherche médicale stricto sensu ?