Je m'interroge sur les questions éthiques relatives aux tests génétiques, et notamment les tests sur l'embryon. Il me semble primordial d'encadrer ces tests génétiques afin qu'ils ne soient pas utilisés à des fins de sélection qui pourraient être l'expression d'une forme d'eugénisme. Cela semble préoccuper nombre de nos citoyens. Comment encadrer ces tests et permettre cependant une recherche à des fins médicales et scientifiques ? Cela concerne notamment l'extension du diagnostic préimplantatoire à la recherche d'anomalies chromosomiques, incompatibles avec la viabilité de la grossesse – le DPIA. Le code de la santé publique prévoit déjà des cas de DPI en cas d'IMG (interruption médicale de grossesse) et pour la détection d'une affection particulière. Avez-vous des recommandations à nous faire sur la formulation qui permettrait de limiter les risques d'eugénisme ? Faut-il autoriser le DPIA, interdire certains autres types de tests ou faut-il s'en remettre à un système d'autorisation qui serait délivré par la Haute autorité de santé (HAS) ?