Ce sont deux questions extrêmement importantes. Nous avons demandé la centralisation des informations et avons souhaité une harmonisation et une homogénéisation. L'Agence de la biomédecine paraît être l'interlocuteur naturel pour effectuer cette nouvelle mission. Nous espérons que cette institution aura les moyens de mener à bien cette nouvelle activité. Nous, les centres d'AMP, serons prêts à y participer.
La question du suivi médical concerne les donneurs de gamètes et les couples receveurs mais aussi les enfants, qui peuvent présenter des pathologies génétiques, mais pas uniquement. Il est indispensable qu'il y ait une médiation entre les couples donneurs, les receveurs et l'enfant, une possibilité de transmission d'informations, en particulier médicales. Nous trouverons des solutions pour que cette transmission d'informations se fasse dans un cadre régulé. Les liens qui seront établis entre l'Agence de la biomédecine et la commission qui devrait être créée pour être l'élément médiateur entre ces différents partenaires seront cruciaux.