Concernant le diagnostic préimplantatoire des aneuploïdies embryonnaires, je précise que le BLEFCO était à l'origine d'un rapport qui a ensuite été porté par l'ensemble des sociétés savantes pour que certains couples français, mais pas tous, puissent bénéficier de ces techniques. Il ne s'agit pas du diagnostic préimplantatoire des mutations génétiques mais du diagnostic des anomalies chromosomiques portées par les embryons préimplantatoires et dont on sait qu'elles vont avoir un impact délétère sur le développement embryonnaire, voire l'empêcher, et donc nuire à l'établissement d'une grossesse viable. Il ne s'agit en aucun cas d'eugénisme. Les indications seront validées par les connaissances internationales et par les données de la littérature, suffisamment robustes aujourd'hui. Au sein de nos sociétés savantes, nous avons par ailleurs soumis un projet de recherche qui permettrait de valider l'efficacité de ces procédures dans les conditions d'exercice de l'AMP en France. Il s'agit d'un programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) commun de certains centres français, porté par le Pr Catherine Patrat de l'hôpital Cochin et auquel nous sommes associés, avec le Pr Frydman. Nous tenons à rappeler que les données de la littérature sont très favorables à l'évolution des techniques de cette nouvelle offre de soins.