Professeur Rives, vous avez souligné et regretté la suppression de la mention « d'infertilité de couple » dans le projet de loi, ce qui peut laisser présager que les personnes atteintes de cette pathologie ne seront plus aussi bien prises en charge, les ressources étant limitées. Si on le corrige, dans quelle mesure la loi ne pourrait-elle pas donner une priorité effective à la recherche sur l'infertilité ? L'autoconservation ovocytaire, ainsi incitée par le projet de loi, ne va-t-elle pas produire des effets opposés à l'objectif de prévention de la perte de fertilité liée à l'âge ?