Mesdames, Messieurs, merci d'avoir répondu à notre invitation. Dans la suite d'hier, cette audition vise à appréhender certaines dispositions du projet de loi dans la perspective des praticiens. Il s'agit plus spécifiquement ici d'un prisme gynéco-obstétrique. Je souhaite donc la bienvenue au professeur Israël Nisand, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), au docteur Joëlle Belaisch-Allart, présidente de la Société française de gynécologie (SFG), et au professeur Jean-Marie Antoine, son vice-président, au docteur Pia de Reilhac, présidente de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM), accompagnée par le docteur Sandrine Brugère, secrétaire générale, et par le docteur Marie de Crecy, membre du conseil d'administration, au professeur Nathalie Massin, présidente de la Société de médecine de reproduction (SMR) et endocrinologue au centre hospitalier (CH) intercommunal de Créteil, à qui se sont joints le professeur François Vialard, secrétaire de la SMR et généticien au CH intercommunal de Poissy-Saint-Germain, et le docteur Géraldine Porcu-Buisson, membre du conseil d'administration de la SMR et gynécologue obstétricienne à l'institut de médecine de reproduction de Marseille. Le Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) est représenté par le docteur Bertrand de Rochambeau, son président, M. Mikaël Agopiantz, administrateur, et le docteur Grisey, administrateur également.
J'imagine volontiers que vous ferez part à la commission de vos observations quant à l'article 1er. Vous êtes également très directement concernés par les articles 19, 20 et 21, voire par l'article 22. C'est donc à un éclairage global que je vous appelle. Vous avez transmis des contributions, ce dont je vous remercie. Je vous donne maintenant la parole par tranches de cinq minutes pour chaque organisation, l'idée étant que mes collègues rapporteurs ainsi que mes collègues députés puissent vous interroger.