Je souscris totalement à ce qui vient d'être dit. J'ajoute que nous avons écrit dans nos propos liminaires qu'il « faut s'interroger ». Nous avons écrit « peut-on ? » et « doit-on ? » Il faut tout de même être clair : si nous ne faisons rien, si nous n'augmentons pas les dons de sperme, il n'y aura pas d'autorisation réelle ouverte aux femmes homosexuelles et aux femmes seules. Quoi qu'on vous dise, cela ne fonctionnera pas par le moyen d'une campagne de presse. Quant aux couples hétérosexuels qui doivent bénéficier d'un don, ils attendront encore plus longtemps.
Soyez conscients du fait qu'il s'agit de nous interroger. S'interroger, voilà le terme clé. Si nous ne le faisons pas, vous risquez de voter une loi qui sera purement théorique.