Intervention de Bertrand de Rochambeau

Réunion du mardi 3 septembre 2019 à 17h10
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Bertrand de Rochambeau, président du SYNGOF :

Quand nous avons découvert publiquement les accusations de maltraitance, il n'y avait pas de raison que l'AMP ne soit pas concernée. Nous vous l'avions dit ici à l'époque. L'essentiel des patientes, leur grande majorité est plutôt satisfaite des services de la maternité. Il n'y a pas de raison qu'il en soit différemment dans l'AMP.

En revanche, nous devons comprendre que nous faisons face en AMP à des patientes qui ont un problème médical. Ces patientes ne sont pas comme celles qui n'ont pas de problème de ce type. Elles sont encore plus compliquées à prendre en charge. Il arrive que nous nous trompions. Nous ne sommes que des humains. Ainsi, malgré toute l'attention dont nous pouvons faire preuve, il arrive que cela débouche sur de mauvais vécus. Tant qu'il y aura de la médecine et des malades, ce sera le cas. À nous ensuite de débriefer et de réagir. Quand nous apprenons de tels faits, il y a un vrai travail dans chacun des services afin que cela n'advienne pas à nouveau. Cela, c'est notre démarche médicale. C'est la même chose en chirurgie, en obstétrique ou en AMP.

C'est plutôt bien que la patiente dont vous nous donnez le témoignage ait pu en parler. Tant qu'il y aura des malades, nous aurons ce type de souci. Il faut qu'il y en ait le moins possible, et nous essayons de nous améliorer en permanence.

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