Intervention de Cécile Martinat

Réunion du mercredi 4 septembre 2019 à 9h35
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Cécile Martinat, présidente de la Société française de recherche sur les cellules souches, directrice de l'I-Stem (Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques), directrice de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) :

Je voulais dire qu'il n'y a pas de destruction massive d'embryons qui serait induite par nos recherches, contrairement à ce que nous avons entendu dire. Tout à l'heure, j'ai parlé du diagnostic préimplantatoire. Certains parents se savent porteurs d'une mutation et demandent à subir une fécondation in vitro, afin de pouvoir évaluer sur leurs embryons la présence ou non de la mutation. Il est évident que les embryons écartés du programme de procréation médicalement assistée nous intéressent, parce qu'ils sont porteurs d'une mutation. Ils sont une source de matériel que nous pourrions utiliser, afin de comprendre comment une mutation peut affecter le développement ou la fonction d'un type cellulaire.

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