Nous parlions de thérapies cellulaires avec les IPS. Le Japon, a dû stopper en extrême urgence un essai de thérapie cellulaire lancé sur des DMLA, parce que les IPS générées n'étaient pas d'assez bonne qualité. Ils étaient les premiers à dire : « Attention, nous sommes allés trop vite. Nous avons peut-être trop investi », mais leur législation et le fait qu'il s'agit du pays créateur des IPS expliquent qu'ils ont investi des milliards dans ces technologies. Cette découverte est révolutionnaire, mais il faut se poser les bonnes questions : sommes-nous prêts à utiliser les IPS en thérapie cellulaire ? Pour l'ensemble, j'estime que ce n'est pas le cas. Ce le sera peut-être un jour, mais pour l'instant, nous n'en sommes pas là. L'idée est que nous puissions tous continuer à travailler avec les cellules souches embryonnaires humaines.