Madame la présidente de la CNIL, vos propos confirment les propos que nous avons pu entendre sur les prélèvements biologiques de la part d'un certain nombre d'intervenants, notamment de chercheurs qui se posaient eux-mêmes des questions sur leur propre respect de la protection des données.
Dans quelle mesure les deux principes que vous avez mentionnés – loyauté et vigilance – peuvent-ils être respectés, lorsque l'intelligence artificielle se développe sans algorithmes ? D'autre part, dans quelle mesure la restriction de collecte de données, notamment due à la législation, peut-elle générer des biais dans les résultats à visée diagnostique ou thérapeutique à la suite du traitement ainsi tronqué de données massives ?