La CNIL a beaucoup travaillé sur l'intelligence artificielle et les algorithmes. Nous avons fait une soixantaine de débats et un rapport dont nous avons essayé de tirer des principes, dont ceux de la loyauté et de la vigilance, avec l'idée qu'il faut qu'à un moment ou à un autre, il y ait une intervention humaine et un questionnement des process en cours. D'ailleurs, le RGPD exclut tout traitement de données totalement automatisé. M. Boucher de Crèvecœur, qui est expert à la direction des technologies et de l'information, va répondre plus précisément à vos deux questions.
Dans nos travaux, nous avons également mis en lumière les biais que vous évoquez dans votre deuxième question, mais je comprends bien l'idée de l'intelligence artificielle sans algorithmes.