Intervention de Hélène Guimiot-Bréaud

Réunion du mercredi 4 septembre 2019 à 12h00
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Hélène Guimiot-Bréaud, cheffe du service santé de la CNIL :

Le délai d'un mois est quelque chose que nous avons pu évoquer avec des responsables de traitement pour gérer concrètement certaines situations. Par exemple, ils nous disent : « Nous avons une adresse assez ancienne. Si nous envoyons une information, que nous n'avons pas de réponse au bout d'un mois, pouvons-nous mettre en œuvre le traitement ? » Cela relève vraiment de la mise en œuvre pratique de ce qui est prévu dans l'article 18 – qui préexistait, puisque ce sont des dispositions incluses dans le code de la santé publique depuis la loi Jardé. Le principe est l'information de la personne, qui doit pouvoir s'opposer. Encore une fois, nous ne sommes pas dans un consentement exprès : le responsable de traitement n'attend pas un acte positif du patient pour mettre en œuvre le traitement. C'est plutôt l'inverse : si le patient indique qu'il ne souhaite pas que l'on traite ses données, on ne va pas mettre en œuvre le traitement sur ces données ou on va l'interrompre.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.