Intervention de Jean-François Deleuze

Réunion du mercredi 4 septembre 2019 à 15h05
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Jean-François Deleuze :

J'ai vu vos réactions. Je voudrais que l'on veille à ne pas opposer maladies rares et maladies non rares. Je partage tout à fait ce qui a été dit, mais il ne faudrait pas que cela devienne une barrière. Il faut aussi raisonner en termes de population et de santé publique. On connaît aujourd'hui des variants de prédisposition au diabète, qui, s'ils étaient détectés et suivis en amont, permettraient un changement de comportement et réduiraient les coûts de prise en charge par la société. Que nous commencions par les maladies rares me paraît une évidence, mais n'excluons pas les autres. Les évidences scientifiques s'accumulent pour démontrer que de variants génétiques de susceptibilité de maladies communes pourraient permettre des modifications de comportement, décaler l'apparition des maladies, et que l'on ait moins de coûts à payer.

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