Monsieur Hetzel, notre note dit bien que « le projet de loi prive encore l'enfant de son identité ». Or, l'identité, c'est l'origine. Le projet de loi est clair et personne ne le nie : l'enfant issu d'une PMA conçue par deux femmes n'aura pas de père, donc pas d'origine paternelle. Il n'aura aucune connaissance d'un père, de grands-parents, d'une famille paternelle. Il faut en prendre conscience.
Quant au caractère versatile de la volonté, ce n'est pas du droit mais du bon sens. Je peux vouloir une chose aujourd'hui et vouloir le contraire demain. La volonté change en fonction des attitudes, des souhaits des personnes. Il n'y a pas à douter du caractère versatile de la volonté.