Professeur Szejer, est-ce que l'entretien préconceptionnel que vous préconisez pour tous ceux qui demandent un don pourrait aller jusqu'à refuser la PMA, si les conditions ne vous semblent pas réunies au regard de votre expertise ? Pour poser la question un peu différemment : est-ce que la volonté d'être parent peut ne pas suffire, dans les conditions que vous pouvez estimer ?
Professeur Lévy-Soussan, vous avez dit que les situations compliquées rendaient les choses plus difficiles pour les enfants. Avec le double don, le projet de loi ouvre la possibilité d'introduire deux tiers donneurs dans les familles. Nous avons entendu la semaine dernière, à huis clos, des enfants issus de PMA qui ont témoigné qu'ils n'avaient pas eu de difficulté psychique plus que d'autres, pas de souffrance. Vous nous avez donné un autre éclairage. Pourriez-vous nous confirmer que vous connaissez des enfants issus de PMA qui connaissent des difficultés plus que d'autres ?