Curieusement, nous n'avions prévu aucune borne d'âge : en fixer une, monsieur Bazin, va à l'encontre de ce que les représentants de votre groupe viennent de dire. J'ai proposé un compromis consistant à prévoir qu'un décret en Conseil d'État fixe les limites d'âge après avis de l'Agence de la biomédecine.
Monsieur Brindeau, le rôle de chacun doit être respecté : celui du législateur est de légiférer, et celui des agences compétentes et des spécialistes est de fournir les éléments permettant de guider l'action publique. Or tous les professionnels s'élèvent contre notre sacralisation de l'âge, qui n'est selon eux qu'un critère parmi d'autres. Ainsi, deux femmes de 42 ans peuvent être très différentes : laissons les professionnels estimer laquelle est susceptible de bénéficier d'une AMP.