Monsieur Hetzel, je comprends que vous puissiez considérer qu'il existe d'autres priorités que l'examen de ce projet de loi. Mais, je le répète, beaucoup considèrent que certains des dispositifs qu'il comporte représentent une urgence sanitaire ; je pense en particulier aux transplantations. Ne méconnaissons pas ces besoins.
Monsieur Breton, en 2017, le CCNE a considéré qu'il ressortait de l'ensemble des études dont il disposait, et qui étaient antérieures à 2016, qu'il n'y avait pas d'inconvénient pour les enfants mais il émettait des réserves quant au nombre d'enfants suivis et à la durée d'observation. Au cours des cinq dernières années, ces études ont été complétées – je vous renvoie notamment aux travaux de l'école de Cambridge. Si par exemple vous interrogez le professeur Jean-François Delfraissy, il vous répondra que nous disposons désormais d'études plus complètes, qui sont rassurantes sur le devenir de ces enfants.