Il ne s'agit pas uniquement de sémantique : ce que l'on imagine en entendant parler de bébé-éprouvette est très différent d'un embryon de quatre cellules.
Vous estimez que les équipes ne devraient pas produire plus de d'embryons congelés que ce qu'elles prévoient d'implanter. Mais c'est le cas ! Simplement, elles savent qu'une minorité d'entre eux permettra de développer une grossesse. Elles sont donc obligées d'en produire un nombre relativement important et de multiplier les tentatives. Faute de quoi, il faudrait à nouveau produire des ovocytes chez la femme et réaliser des ponctions, avec tous les risques que cela comporte.
Lorsque le projet du couple a abouti, restent ce que l'on appelle les embryons surnuméraires. Mais ils n'ont pas été produits dans ce but et, malheureusement, environ la moitié présentent des anomalies chromosomiques – des aneuploïdies – qui les rendent non viables.