La beauté de ce texte fait que, pour la première fois, je suis d'accord avec Mme Obono… Ce n'est pas parce que les centres publics ne seraient pas suffisamment organisés pour permettre d'accompagner toutes les femmes ou les couples qui souhaiteraient recourir à l'AMP que le secteur privé devrait s'emparer de cette activité. Il est de notre responsabilité de faire en sorte que l'ensemble de nos structures publiques soient en mesure de l'assurer, avec un maillage territorial adapté. C'est à cela que l'État et le législateur doivent s'attacher, avant de chercher à confier cette responsabilité au secteur privé, avec tous les risques de dérives qui pourraient en résulter.