Alors qu'un texte de loi doit trouver un équilibre entre les aspirations individuelles et l'intérêt général, un glissement progressif est en train de s'opérer en faveur des premières. L'adulte est considéré comme celui à qui il revient de décider, sans que soient installés les garde-fous nécessaires à la protection de celui qui est faible et vulnérable. L'intérêt de ce dernier doit être pris en considération ex ante, ce que propose l'amendement de M. Bazin en fixant des limites pour assurer la protection du plus vulnérable.