La loi doit être explicite et indiquer clairement la volonté du législateur. Si l'on considère qu'il faut protéger le faible et que l'intérêt supérieur de l'enfant doit absolument être pris en compte, alors il faut l'écrire. Tout ce qui n'est pas clairement écrit donne lieu à des interprétations. Or s'il est un sujet dont nous ne souhaitons pas qu'il se prête à l'interprétation, c'est bien celui de l'intérêt supérieur de l'enfant : cela doit être gravé dans le marbre, c'est-à-dire dans la loi. Que les choses soient claires, rejeter cet amendement serait un acte politique extrêmement fort. Il signifierait que, pour vous, la volonté des adultes prime sur l'intérêt supérieur de l'enfant.