Nous sommes en train de légiférer uniquement pour satisfaire les désirs individuels d'une catégorie minoritaire de personnes, ce qui me pose un problème. Quand il légifère, le législateur doit en effet considérer le corps social dans son ensemble, car si l'on prend en compte les désirs des uns et des autres, chacun tirera la couverture à soi, et la loi du plus fort l'emportera. Je ne veux pas d'une société gouvernée par les désirs individuels.
En l'occurrence, une minorité peut-elle ici imposer ses règles aux autres, qui n'avaient rien demandé et voient leur liberté remise en question ?