Intervention de Emmanuelle Ménard

Réunion du jeudi 2 juillet 2020 à 21h30
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il s'agit de supprimer l'alinéa 5, qui permet de créer un nouveau type d'avortement, l'interruption volontaire partielle de grossesse multiple, dont on ne sait pas très bien dans quelles situations elle sera pratiquée. Le sera-t-elle uniquement quand la santé de la femme ou le devenir des embryons seront mis en péril ?

Pourquoi vouloir créer un nouveau type d'avortement, alors que les conditions mentionnées existent déjà dans le code de la santé publique ?

Concernant l'avortement en lui-même, des psychologues alertent sur les risques importants pour la santé de l'enfant restant en vie des conséquences de la mort in utero de son jumeau – car oui, à partir d'un certain moment de la grossesse, l'embryon ressent la souffrance. J'ai recueilli de nombreux témoignages de personnes qui ont été, selon leurs propres termes, « amputées » d'un jumeau, et qui disent se sentir seules ou incomplètes. C'est ce que certains spécialistes appellent le syndrome du jumeau perdu.

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