J'ai l'impression qu'il y a bien une différence entre les deux rédactions. Le recours à cette interruption volontaire partielle de grossesse sert à préserver les embryons ou les fœtus dans leur devenir, et non uniquement à l'instant t. Il s'agit de se projeter dans la conduite de la gestation, de s'assurer qu'au cours de celle-ci, la santé de la mère ou le développement – le devenir, vraiment – des embryons ou des fœtus ne se trouve pas menacé.
La version du Sénat me semble donc la bonne ; elle permet de se projeter dans l'avenir et d'apprécier le développement et l'état de santé à venir de la mère, des fœtus ou des embryons. Je suis opposé à cet amendement.