En réalité, un délai de six mois paraît encore trop long face à la déroute de l'activité de transplantation constatée dans notre pays. Dans ce domaine, nous sommes très loin de l'objectif que nous nous étions assigné : déjà en régression depuis un certain temps, l'activité est restée au point mort durant toute la période de la crise sanitaire, ce qui fait qu'il y a maintenant une très grande urgence à rétablir l'organisation des prélèvements et des transplantations. Faute de pouvoir être transplantés, ce sont des centaines, voire des milliers de malades sur liste d'attente qui vont mourir si nous ne prenons pas des mesures pour faire repartir rapidement une activité souffrant de nombreuses difficultés d'organisation et d'une grande disparité interrégionale. Il y a urgence à réaliser une évaluation précise de la situation afin de permettre que des mesures soient prises le plus tôt possible, et que la transplantation retrouve un niveau d'activité décent.