L'alinéa 21 soulève un certain nombre de difficultés. On veut inciter les membres d'un couple à consentir à ce que les embryons non utilisés – autrement dit, surnuméraires – soient utilisés à des fins de recherche. En France, un nombre considérable d'embryons surnuméraires sont stockés, alors qu'en Allemagne, par exemple, la loi l'interdit. On ne peut pourtant pas dire que nos amis allemands accusent un quelconque retard par rapport à nous sur ces questions. Il y a un problème de fond que l'on refuse d'examiner. La disposition que vous proposez, monsieur le rapporteur, constitue une sorte de fuite en avant. Combien d'embryons surnuméraires voulez-vous que nous congelions dans notre pays ?