Le prélèvement et la conservation des gamètes doivent se faire uniquement lorsque des raisons médicales l'exigent. Comme le rapporteur vient de le dire, ce n'est pas un acte anodin. Une telle procédure ne doit être en aucun cas un moyen de contourner l'horloge biologique.
Les pressions professionnelles n'ont pas besoin de s'exercer : le règne de la concurrence dans le monde du travail suffit. Des jeunes femmes sont ainsi amenées à considérer que, pour rester dans la compétition, elles ne peuvent agir autrement.
Au Royaume-Uni, par exemple, c'est le marché lui-même qui incite les femmes à procéder à l'autoconservation ovocytaire. Des algorithmes publicitaires ont même été conçus pour les cibler et les inviter à suivre ce parcours ; des influenceurs, sur les réseaux sociaux, vont dans le même sens.