J'adhère totalement à l'idée qu'il faut une transparence totale : rien ne doit être caché à ces femmes avant qu'elles s'engagent dans quelque parcours de procréation que ce soit. Des progrès ont été faits, puisque par le passé l'information se donnait de mère en fille et n'était pas délivrée de façon opportune. J'en veux pour preuve que peu de femmes étaient informées du risque de baby blues après l'accouchement, alors qu'il est extrêmement fréquent. Si la plupart des médecins consentent à une amélioration de l'information, il faut bien entendu continuer.
Je ne pense toutefois pas qu'il faille supprimer la disposition prévoyant le recueil simultané du consentement et du don, car cette disposition technique est utile. Elle a été introduite par le Sénat et nous l'avons gardée car elle nous apparaît bienvenue. Avis défavorable, donc.