Également de précision, le sous-amendement prévoit que « L'équipe clinicobiologique pluridisciplinaire, comportant au moins un psychologue, doit s'assurer, au cours d'une série de trois entretiens, à intervalle minimal d'un mois, du consentement libre et éclairé de l'intéressé. »
L'autoconservation ovocytaire, qui permettrait aux femmes de se libérer de nombreuses contraintes matérielles liées au manque de temps, à la vie professionnelle ou à l'âge, est présentée comme un outil de libération de la femme qui maîtriserait pour son plus grand épanouissement son corps et sa fertilité. Or c'est en réalité peut-être totalement l'inverse, puisqu'avec cet objectif le corps de la femme va passer après – par exemple après sa carrière : reconnaissons qu'en termes de libération de la femme, on peut mieux faire.
Il me paraît donc essentiel, pour ne pas dire indispensable, que la liberté du consentement de l'intéressée soit appréciée le plus sérieusement et le plus objectivement possible : d'où les conditions que je pose.