Au contraire, l'agence doit avoir un fonctionnement souple, et être rattachée au Premier ministre, pour qu'il y ait un véritable arbre décisionnel. Il faut que l'Agence nationale pour la rénovation urbaine – ANRU – , l'Agence nationale de l'habitat – ANAH – , le Commissariat général à l'égalité des territoires – CGET – , le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement – CEREMA – et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – ADEME – soient engagés et obligés de travailler en coordination avec cette agence. Si tel n'est pas le cas, ce sera l'échec assuré.
Avec cette proposition de loi, mes chers collègues, je vous propose de dessiner les contours d'une nouvelle agence. Vous l'avez rejetée en commission, bien que le Président de la République, le 18 juillet dernier, ait indiqué qu'une agence nationale de la cohésion des territoires devait être créée. Quelques mois avant cette déclaration, j'avais déjà rédigé cette proposition de loi.
Ainsi, mesdames, messieurs les députés de la majorité, si vous êtes en marche, moi, je cours pour recoudre le territoire de la République ! D'ailleurs, le Premier ministre, lors de la Conférence nationale des territoires, avait insisté sur la nécessité de créer cette agence.
Les motions de rejet préalable et de renvoi en commission qui ont été déposées montrent que l'on ne se donne même pas le temps d'approfondir un tel débat, alors que l'on connaît non seulement les dégâts que cette situation crée pour les femmes et les hommes de ce territoire et la façon dont cela s'est traduit au printemps dernier, mais aussi les engagements du Président de la République.
Le groupe UDI, Agir et indépendants fait des propositions et espère que l'on pourra sortir des faux-semblants. Ces territoires ne peuvent plus attendre, alors osons, et agissons !