Madame Bannier, vous avez raison et j'ai eu l'occasion de m'exprimer publiquement sur ce sujet : c'est effectivement un immense gâchis.
Au-delà du tirage au sort qui fait que les étudiants ne sont pas affectés en fonction de leurs souhaits ou de leurs résultats, mais d'une sorte de loterie, c'est l'ensemble de la filière du premier cycle qu'il va nous falloir revisiter. Comme vous le savez en effet et comme le Premier ministre l'a rappelé, 40 % seulement des étudiants inscrits dans le cycle de licence réussissent à obtenir leur diplôme en quatre ans.
L'université doit donc redevenir le lieu où l'on est capable de progresser socialement, de s'épanouir et de s'enrichir, et non pas le lieu de l'échec.
Si l'université ne doit pas être le lieu de l'échec, c'est d'abord parce que cela représente un coût humain insupportable à la fois pour les étudiants et pour leurs parents.
Le 21/07/2017 à 09:49, Laïc1 a dit :
"L'université doit donc redevenir le lieu où l'on est capable de progresser socialement, de s'épanouir et de s'enrichir, et non pas le lieu de l'échec."
Au moins qu'il soit proposé des formations alternatives et utiles aux étudiants en situation d'échec, et qu'ils ne soient plus laissés à leur triste sort sans possibilité d'accéder au monde du travail, puisque sans formation qualifiante, le monde du travail leur sera inexorablement fermé. Ou alors il leur sera proposé des boulots sans envergure indignes de leur condition de bachelier et de leurs réelles possibilités.
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