En cohérence avec les objectifs de la Convention citoyenne pour le climat, l'État a confirmé qu'il subventionnerait les collectivités à hauteur de 50 millions d'euros afin de les aider à s'approvisionner en produits frais et locaux, à acheter des équipements de découpe, à mener des audits ou à communiquer.
Une telle montée en gamme, bénéfique pour nos producteurs comme pour nos enfants, passe notamment par les programmes alimentaires territoriaux (PAT). Or, à l'analyse des premiers d'entre eux, il apparaît que la transversalité attendue n'est pas toujours au rendez-vous. Que manque-t-il donc à cet outil de planification, notamment à l'échelon intercommunal, pour accélérer l'appropriation et susciter un maximum de synergies ? Doit-on pousser à la création d'un club de bonnes pratiques, comme cela a été fait dans le cadre du programme « petites villes de demain » ?
L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) vient de diffuser une carte inspirée des scénarios climatiques d'ici 2050, qui dessine de nouveaux paysages accablants : sécheresse en Beauce, incendies en Sologne... Quelles seraient selon vous les clés locales de l'engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, vers la neutralité carbone ?