Monsieur le président, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les députés, je voudrais vous faire part de mes réactions, assorties de quelques éléments de réponse.
Comme je l'ai souligné tout à l'heure, nous partageons le même constat, et la même impatience. La fracture territoriale est ressentie par beaucoup trop de Français. Cela ne date pas d'hier, mais cela se matérialise tous les jours. Or l'un des principaux facteurs de la fracture territoriale, c'est le numérique : il n'est pas possible de parler de télétravail ou de télémédecine si le numérique n'est pas au rendez-vous.
Vous êtes plusieurs à avoir évoqué le sujet : M. Morel-À-L'Huissier, M. Saulignac, M. Sermier. Vous vous demandez pourquoi nous réussirions là où tous les autres ont échoué. Dès 2003, en effet, le gouvernement de l'époque avait pris des engagements et exigé des opérateurs qu'ils atteignent un certain nombre d'objectifs, notamment en matière de téléphonie mobile. Ce qui est incroyable, c'est que ces objectifs, les opérateurs les ont non seulement atteints, mais avant la date prévue ! Sans que cela ne marche pour autant : en fait, c'est la fameuse histoire du pylône qui ne couvre que 500 mètres autour du clocher du village !